The german infantryman on the eastern front

L’armée allemande était conquérante jusqu’à la fin de 1941, quand, à seulement quelques kilomètres de Moscou, elle s’essouffle. La défense obstinée, l'hiver russe et l'épuisement ont tous joué leur rôle et, même s'ils ne s'en rendaient pas compte, les forces allemandes n'avançaient pas davantage sur ce front. Alors qu’ils poursuivaient leurs offensives jusqu’en 1942, les défenses soviétiques se sont renforcées. Son équipement – ​​notamment le T-34 – s'était amélioré et les Allemands avaient perdu trop de leurs meilleurs hommes : les sous-officiers avisés et les officiers subalternes expérimentés qui donnaient à la Wehrmacht son avantage sur l'opposition. Ils avaient également perdu leur sens moral.

La complicité dans les massacres des SS-Einsatzgruppen, la barbarie des opérations anti-partisans et l'exécution sommaire de ceux qui ont fait défaut, étaient les caractéristiques de la lutte de l'armée allemande pour la survie contre des personnes qu'elle considérait comme moins qu'humaines. En infériorité numérique, attaqués sur de nombreux autres fronts, leur patrie bombardée sans cesse depuis les airs, les militaires allemands ont enduré l'enfer du front de l'Est jusqu'à la destruction de leurs armées en 1945. Alors que la moralité du régime pour lequel ils se sont battus et ses actions répréhensibles ne devraient jamais être respectées.

Qu'on l'oublie, ce qu'on ne peut nier, c'est le courage infatigable des fantassins allemands. Entièrement illustré de plus de 200 photographies et illustrations contemporaines – et explorant un large éventail de sujets allant de l'uniforme, des armes et des provisions aux tactiques et communications – ce titre fournit un aperçu précieux du principal théâtre d'opérations allemand pendant la Seconde Guerre mondiale.