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Le 13 mai du général Salan

Le professeur Jacques Valette, grâce aux archives inédites du général Salan, révèle un nouvel éclairage sur l'épisode du 13 mai 1958, corrigeant les idées inexactes répandues par les médias. Il souligne le rôle stabilisateur du général Salan à Alger, clarifiant que la prise du bâtiment du gouvernement n'était pas un complot militaire mais le fait de quelques leaders locaux. Salan a agi pour éviter toute perturbation des opérations contre le FLN et a maintenu des relations avec le gouvernement, étant informé de l'opération Résurrection.

F2-55QD-UD7J
9782915960297
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Description

C'est grâce aux nombreuses archives inédites laissées par le général Salan, couvrant l'ensemble de sa carrière militaire, que le professeur Jacques Valette éclaire d'un jour nouveau l'épisode du 13 mai, qui a précipité la chute de la IVe République. Rectifiant les idées inexactes répandues par les médias depuis des années, il éclaire le rôle stabilisateur du général Salan, alors commandant en chef ayant reçu délégation de pouvoirs du gouvernement. La prise du bâtiment du gouvernement général, à Alger, le 13 mai 1958, n'est pas le résultat d'un complot militaire, mais celui de l'action de quelques leaders locaux. Surpris par les événements, le général Salan s'est immédiatement efforcé de maîtriser le courant pour ne pas risquer de perturber les opérations en cours contre le FLN. Cela relevait de sa responsabilité.         

La naissance des «comités de salut public» lui fut étrangère. En les faisant encadrer par des officiers, dont le général Massu à Alger, il les a détournés de devenir des substituts de l'administration régulière ou des instruments anti-républicains. Il les a employés comme supports d'une vaste action psychologique, sur les Européens et sur les musulmans, contre l'idée de négocier avec le FLN sur la base de l'indépendance. Car telle était, selon lui, la politique du président du Conseil, Pflimlin.           

Salan a toujours maintenu des relations avec le chef du gouvernement et avec le général Ely, chef d'état-Major Général. Des officiers et des hauts fonctionnaires ont continuellement assuré la liaison avec Paris. Ce sont des militants gaullistes d'Alger, soutenus par un réseau parisien lié à De Gaulle, qui ont réussi à imposer l'idée que son retour était une nécessité pour empêcher tout abandon de l'Algérie. Pour Salan, l'opération Résurrection n'a été qu'une action d'intoxication psychologique, destinée à faire céder les hauts responsables gouvernementaux. Et le général De Gaulle en était informé !

Ref : 124210

Détails du produit

F2-55QD-UD7J

Fiche technique

  • J. Valette
  • 140
  • Français
  • Oui
  • 23 x 0,8x 15 cm
  • Broché

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