Le soleil se couchait à l'est

Pour Louis et ses camarades le soleil se couchait à l'Est.
Il faut lire Edgard MORIN né NAHOUM, juif de Grèce, dans les premières lignes de son livre Penser l'Europe pour comprendre à demi-mots son effarement devant Berlin rasé, qu'il découvre en juillet 1945, arrivant à Tempelhof dans une Allemagne en coma ! Lui l'antifasciste engagé dans les rangs des « rouges » pendant la guerre d'Espagne puis, résistant en France, communiste, écrira : « J'acceptais sans hésiter l'invitation qui m'était faîte de rejoindre l'État-Major de la 1ère Armée Française. Plongeant dans l'an zéro de l'Allemagne » puis plus loin citant l'Alexanderplatz « C'était là que se déroulèrent les derniers combats, avec les ultimes défenseurs du Führer, gamins, vieillards et surtout Légionnaires Français, Hollandais, Norvégiens, bref, Européens de la SS ». Oui M. MORIN, d'autres jeunes gens de France avaient une autre vision de l'Europe, antibolcheviques clairvoyants, et avec l'idée d'un National-Socialisme pour les peuples Européens ! Ce sont ces jeunes qui ont donné leur jeunesse ou leur vie, lors des ultimes combats pour la capitale du Reich !
Louis-Joseph LEVAST était l'un d'eux, son récit est le fruit de son parcours de « soldat politique » peut-être un peu malgré lui mais pas sans une volonté farouche d'aller de l'avant !
C'est dans cette dernière réédition enrichie de notes des défunts Henri MOUNINE et L.J LEVAST et de notes d'Eric Le CLANCHE, que nous retrouvons le récit de Louis. S'y ajoutent quelques biographies de camarades de combats méconnus, quelques photographies et des dessins originaux de Louis, jamais édités, matériel issu de son tapuscrit original, dont ses propres croquis de cartes des combats vécus de la Poméranie jusqu'à Berlin pour ce W-SS-Mann de l'école de combat « Kampfschule » du Cyclone le SS-Ostuf Wilhelm WEBER. Le tout est relayé par les Éditions FESTUNG pour cette
commémoration.
Son récit est intégral et reste un témoignage sur ce terrible épisode de la bataille et chute de Berlin !